Des non-vivants fainéants
Les morts défaits néants
Des fantômes à paresse
Les esprits disparaissent !
Si un jour la plume rouille
L'épée fera des chatouilles !
Les mots sont la cause de bien des maux
Confie le polémiste
J'aurais dit plutôt
L'inverse avoue le journaliste
D'autorité la nuit reine absolue m'enlève
Les yeux sans j'y songe jamais qu'elle les crève
Ainsi vois-je pourquoi tous deux ne se soulèvent
Pas contre la dictatrice éclairée du rêve
Car l'enfance ne noie personne en sa candeur
L'avènement de la maturité à l'âge
Adulte ne sert à rien tant le sauvetage
De jeune âme se tient loin du naître majeur
Au jour verte chicorée vive
L'homme planté six pieds sous terre
Forcément blanc fantôme amer
Fait-il une drôle d'endive !
Bien avant de battre des ailes
Il faut à l'oiseau fier vainqueur
De l'attraction terrestre au ciel
Humblement que batte son coeur !
Captif au grand coeur de ma cage thoracique
Et mage grâce à son truc en plume classique
Sans une aile en battant fort joliment quand même
Nourri de vers ai-je un oiseau-lyre qui t'aime
Le printemps aux branches tant de bourgeons paraissent
Qu'aux tourbillons du rêve à languir sur la mousse
Je me demande comme une fleur qui paresse
S'il y a des arbres qui se tournent les pousses
Brèves en dépit de leur langueur
Débuté par chevalier dupin, juin 09 2019 09:57
5 réponses à ce sujet
#2
Posté 10 juin 2019 - 06:32
___ mises en perspectives (et non confrontations) sacrément habiles.
- chevalier dupin aime ceci
#4
Posté 10 juin 2019 - 02:33
Poésie à deguster sur place ou à emporter pour plus tard (pour méditer)
- chevalier dupin aime ceci
#5
Posté 10 juin 2019 - 03:56
merci à tous pour vos lectures émérites