Je prêche l’amour dans un désert mouvant
Je prêche l’amour dans un désert mouvant,
Où les rumeurs font parler les sourds muets,
Les tempêtes de sable voilent le soleil levant
Et les populations constatent avec regret
La détérioration de la situation du monde ;
J’ai voulu planer au-dessus des cimes
Inaccessibles, mais les silhouettes rondes
M’avaient empêché en cachant les crimes
Commises au nom du droit international ;
Tout paraît mystérieux dans ce spectacle
De marionnettes, où la reine du carnaval
Promet en ordonnant comme un fatal oracle
Et la roue de l’existence nous fait revivre
Les époques reculées, où les vieux seigneurs
Se glorifièrent par les lames de cuivre,
Les gens subissaient la servitude volontaire,
Les hommes imitaient le cri des animaux
Pour imposer l’abominable dictature
Et apprendre aux enfants à chanter faux
Sans jamais démontrer que la nature
Humaine a la magie de changer les êtres
Humains en énormes serpents venimeux
Qui se faufilent dans la foule pour renaître
De nouveau par le sourire malicieux.
Dad Allaoua