Je connais ton coeur et ses soubresauts quand vient l'hiver. Ses urgences, de la petite blessure au drame de l'existence. Je vois ta main trembler, ton visage se fermer. Je n'entends plus ta voix. J'aimerais que le printemps s'unisse à l'automne. Comme le doute que l'on use, comme la peur qui s'évanouit, ils s'habitueront. Comme le temps qui s'enfuit, comme l'espace se réduit, ensemble nous serons.
L'hiver ne viendra plus.
Débuté par Ioscrivo, juin 14 2019 08:41
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