2 réponses à ce sujet

[gab]

Le rappeur c'est l'écrivain à la plume extatique
Le poète pris de logorrhé certes pécunière
Captif du langage accessible à tous
Mais sans les barrières parfois hautaines de la poésie

Le rappeur ouvre ses passions et ses désirs
Les plus sombres les plus touchants ou nostalgiques
Et est applaudi dans le monde entier
N'est-ce pas là la grande victoire de la langue ?

Il est libéré de toute contrainte sociale
Tabou n'existe que pour préserver
Quand le rappeur disserte et poétise
Comme on le fait en écrivant nos vers

Poésie fade, poésie morne poésie morte
Resplendit sous d'autres coutures
Car l'amour de la langue ne disparaîtra jamais :
En nous ouvrant au langage nous nous ouvrons au monde.

[DimDez]

Mouais. Sauf qu'il y a teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeellement plus de rappeurs riches avec leur plume commerciale et leur beat prédécoupé. Combien de Tarba vivent au dépend de si peu de Fatal. D'un point de vue pécuniaire, pas difficile de voir où la bourse est tombée.

Désolé, Gab, mais au premier degré, ton texte parle d'un monde qui n'existe pas. En revanche, pris à l'ironique, le sarcasme est plus que corrosif. Allez, moi je préfère le lire à l'envers. L'antithèse est tellement plus brillante.

[gab]

Bien sûr, le rap est commercial. Pas pour rien que c'est la musique la plus répandue chez les jeunes, Et dans beaucoup de pays. Pourtant, le rap c'est l'amour de la langue, et je crois que nous, poète, nous devons être heureux de voir ces rappeurs être appréciés de tous. En écoutant des rappeurs,pour ne citer que les français, comme nekfeu, Youssoupha, oxmo puccino, voir le rappeur maintenant écrivain et metteur en scène Abd Al Malik (si lui n'est pas poète...), on devient certain que "ce monde" existe.

Merci pour cette remarque, toujours intéressant de confronter ses avis