2 réponses à ce sujet

[gab]

Elle est à toi cette chanson
Toi la guerrière qui sans façon
M'a donné milles bouts de livre
Quand dans ma vie il faisait givre
Toi qui m'a donné l'savoir quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'entrainaient de simples pensées
Ce n'était rien qu'un peu de vie
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d'un grand esprit
Toi la guerrière quand tu mourras
Quand le croquemort t'emporteras
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

[claus]

je partage avec d'autant plus de bonheur de lecture ton court mais si dense poème que je dois aussi à une "guerrière" de m'avoir ouvert grand les yeux sur le monde de la poésie que je n'osais pas aborder désarmée et isolée dans mon coin. C'était une Dame âgée déjà, mais elle était encore si riche en expérience et en conversation que je ne me lassais pas de sa présence. Elle avait donné des spectacles dans le but de dire de la poésie, de la rendre vivante, c'était une Grande et je vois encore briller ses yeux quand elle s'enflammait de ses souvenirs si forts en émotions qu'elle rendait en une justesse de ton incomparable.

[gab]

Moi la guerrière qui m'a ouvert à la poésie est ma grand-mère. Je fait aussi référence dans ce poème à la guerrière qui m'a ouvert au savoir, aux sciences, ma professeure, une guerrière comme on en fait peu. Heureux que ces mots vous ait plu!