2 réponses à ce sujet

[chevalier dupin]

Pour la première fois de ma vie
Cédant à une irrésistible envie
À force de m'être trop dit un jour :
« Il est grand temps que tu rendes visite à l'amour ! »
Quoique je ne susse pas encore où le chercher
Et comme y aller les mains vides eût été maladroit
(L'état de mes finances par ailleurs me laissant peu de choix)
Je décidais de courir aussi vite que possible chez
La fleuriste installée au coin de la rue
Aussitôt refermée la porte de sa boutique
La voyant si joliment belle je n'en crus
Pas mes yeux une demi-seconde restant sceptique
Jusqu'à ce que leurs brillantes prunelles
Me persuadassent que j'étais amoureux d'elle !

Reprenant contenance dans mon : « salut ! »
Et l'accomplissement du plan prévu
Ou tout du moins à quelque chose
Près donc commandais-je un bouquet de roses
Hélas très au-dessus de mes moyens
Puis en faisais cadeau à la commerçante pensant bien
Qu'eu égard à son métier et au romantisme intrinsèque
Elle ne pourrait que les aimer et moi avec
Passée l'effroyable surprise d'écouter
« Pour me le donner faudrait-il d'abord l'acheter ! »
En complément de ma gêne de quelque rougeur
Et d'une insuffisante monnaie c'est mon coeur
En désespoir de cause mercantile
Pour solde alors que je lui donnais tout entier
Aussi incroyable et fleur bleue soit-il
Ce poème dit enfin que ça a pourtant payé !

[Hattie]

Le subjonctif, son imparfait, me semble t-il, donne à toutes ces fleurs, un charme désuet __

Le côté mercantile sonne pâle à côté.

[Leclère michel]

Chacun son truc !

Jo Dassin c'était les petits pain au chocolat