Il fait chaud
Il est tendu
D'attendre encore
Lorsqu'on peut fondre
De langueur.
Je pris un ciel inventé
Je sussure à qui veut bien l'entendre
Que je ferait tout pour vingt-huit heures plus courtes
Pour un douze heures joyeuses.
Le plus dur dans tout ça
C'est l'attente des heures infinis
Des jours éternels
Des mois illimités
Des années indénombrables,
Et plus tard
L'on râle de devoir déjà partir
Mais sans tout ce temps
Jeté à la poubelle
Nous aurions tous vingt ans.
Alors n'attendre plus qu'un jour fugace
Qu'une heure furtive
Qu'une seconde insaisissable
Et profiter du reste
Qui se dépêche à vitesse
Grand A.
Dix heures et des moursières
Débuté par gab, juil. 24 2019 07:01
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