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Tyndaris.


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#1 michel à franquevaux

michel à franquevaux

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Posté 02 août 2019 - 10:11

Les fontaines et les collines, les rivages à l’ombre, une éternité de sable sur la route, des maisons, des rencontres, des images sous les arbres, et pour en sortir et pour en convenir et pour se rendre plus loin : des yeux, des yeux en face. Au devant, ils se lèvent vers le soleil, les fontaines et les collines

et les regards portés vers l’éternité, ils se lancent, ils s’enchantent, ils prennent le chemin, la route est longue, portés par l’air, et soutenus, de vols en vols, ils sont unis et se confondent, ils se répandent au grand jour, ils se chantent et embrassent la même terre, le sentier même, ils sont unis.

Ils vont, ils y vont, étendus et en face, des rires pour l’eau et la rumeur naissante et la joie reconnue, de fontaines en collines, de l’eau au sec, au sec, la vie y coule, y coule, y coule, ils sont étendus et fragiles, sur le côté, au devant, dans la vie même, étendus, ils sont vastes et chauds et longs,

étendus dans l’air même, sur la vie répandue, sur le bois, sur la pente, et bien, bien, ils sont sensibles et nobles et de grand ton et de grande vie et de jambe simple, de respect, secs et simples, ils sont venus et ils croient, ils y croient, ils suivent, ils pensent, ils sont attendus et ils pensent, étendus,

ils se serrent et ils embrassent d’un regard, d’un regard, toutes, toutes les fontaines et les collines. Aux pentes, aux pentes, les courants d’air les caressent, le charme, la couleur, ils se donnent, ils observent, ils sont attentifs, ils engrangent, ils se donnent, ils se donnent, ils engagent le pied,

l’âme sur le chemin, sur le chemin, dans la vie même, dans les yeux clairs, l’ombre, la fraîcheur, le calme, étendus ô, blanche, blanche paume et à l’aisselle le chemin, et la force, le calme, le repos, ô blanches, blanches fontaines, blanches collines, dans le soleil étendus sur le flanc, ils reposent,

ils attendent et ils rêvent, et sous l’épaisseur, les feuilles, les branches, l’ombre sous les arbres, et sous l’ombrage frais et sous l’épais feuillage, il est doux, il est doux, il est doux de rester et s’étendre et rester et s’étendre. Il est doux de passer, de passer, d’une colline l’ombrage à une fontaine,

et sous l’épais feuillage, ils sont, ils y sont, ils reposent, ils sont passés et d’une branche à l’autre, d’un repos et du calme vers le reste, vers la vie même et les saisons. Il est doux, il est doux et d’y rester et d’y dormir, d‘entendre les oiseaux, sous les feuilles, une fontaine, une colline et un repos,

la vie est exquise, le temps est au bleu, il se repose, il est en retard, il dormait sous les ombrages, ils ont compté les pieds et les marches et ils ont pris l’ombre sous les feuilles, ô blanche, blanche, ils sont appliqués à l’ombre, ils sont appliqués au calme et au repos.

04 Août 2011.