Où s’en vont les bateaux qui voguent sur les mers
Ils appareillent avec leurs ailes de papillons
Quittant les villes dortoirs les charmants pavillons
Les lustres des palais les murs chargés de stuc
Tout ce qui sonne faux tout ce qui paraît riche
Tout ce que l’or achète les tricheurs qui s’affichent
Pour tout ce qui rayonne transmet de la chaleur
Ce qui brûle et parfume quelque soit sa couleur
Ils visitent les fleurs dont le cœur est un suc
Paradis parfumées verts îlots pacifiques
Alain