Imagine,
Petit ! Imagine que tu puisses compter les grains de sable,
Qui composent le château de sable que tu as patiemment construit,
Combien de pelletée de sable faut-il pour assécher l’océan ?
Sais-tu seulement le nombre exact des cheveux sur ta tête ?
Imagine encore les coquillages nacrés qui reposent au fond de la mer.
Les sirènes d’argent que de jeunes marins, âgés de mille ans, courtisent.
Les poissons verts aux yeux d’argent gris qui survolent le Titanic,
Ce bateau qui coula dans la nuit du 13 au 14 avril 1912
Comme un grand rêve des navigateurs anciens !
Et cet iceberg, montagne de glace de deux cent mètres de hauteur
Qui a été créé par les milliards et les milliards de cristaux parfaits et uniques ?
De cette neige blanche qui crisse sous tes skis quand vient l’hiver.
Avec tous ces gens de la grande ville qui ne se connaissent.
Écriras-tu à ta petite amie qui passait avec toi son premier flocon ?
La première dont tu tombas amoureux et que tu aimais beaucoup.
Lorsque tu seras un grand, elle sera ton merveilleux souvenir de ta jeunesse.
Elle n’était pas jolie mais c’était elle qui m’avait dit, je t’aime !
Imagine encore les longues années que tu vas vivre jusqu’à ta promise,
Les projets que tu feras pour toi et avec elle et pour que cela persiste longtemps.
Imagine-toi à l’âge que tu veux, et imagine-toi ce que tu te diras !
Imagine qu’il n’y aura plus de passés et plus d’avenirs pour tes rêves.
Imagine que tu sais ce que tu seras et peut-être cela sera bon.
Imagine les enfants que tu auras et soit l’enfant que tu es.
N’imagine pas la mort, c’est que la seule chose que tu ne peux imaginer,
Imagine que John Lennon et John Kennedy, ils ne soient pas morts assassinés,
Imagine-moi ! Comme tu le veux ! Comme tu le désires !
Soit toi-même ! Et réalise que tes rêves, les meilleurs sont réalisables,
Et contre vents et marées, réalise-les !
Bruno Quinchez Morsang sur orge le premier décembre 1996
Pour le titre emprunté.. Merci monsieur John Lennon
