Tout instrument ressemble à un volcan qui dort
A un voilier à l’abri dans un port
Que monte à bord un capitaine il se réveille
Qu’un violoniste le prenne en mains il appareille
Il reprend vie tel un vaisseau qui prend le large
Il traverse des tempêtes et des moments de calme
Il affronte des vents dont la force le submerge
Où se berce mollement comme balance une palme
Son cœur bat à se rompre et l’on craint pour le pire
Il ahane et il souffre son cœur est à la peine
Du sang rouge se remet à couler dans ses veines
Aux feux de la passion son âme se déchire
Et de ces déchirures sortent des flots de lave
Qui rampent sur ses flancs sans nul doute il en bave
Des volutes de notes s’envolent en écharpes
Des vagues d’émotions en tourbillons s’échappent
Alain