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(Les Disputaisons) La critique en poésie, Jean-Marc Baillieu


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Posté 16 septembre 2019 - 09:16


6a00d8345238fe69e20240a4846b9c200c-100wiPoezibao
propose une nouvelle rubrique, intitulée Les Disputaisons. Il sâagira à chaque fois de débattre dâune question littéraire, en donnant la parole à plusieurs intervenants sollicités directement par le site.

Poezibao inaugure cette rubrique avec une première série à parution aléatoire, qui comportera sans doute une quinzaine de contributions. Le thème : la critique en poésie. Cette nouvelle rubrique comme cette première Disputaison ont été conçues par Jean-Pascal Dubost (lire ici la demande adressée aux contributeurs sollicités pour cette première disputaison)

Un témoignage
Jean-Marc Baillieu

Débutant dans la critique journalistique de poésie (au sens large), je me souviens du parti pris de Michel Giroud, directeur et animateur du Kanal magazine (années quatre-vingt), qui avait posé le principe dâarticles critiques seulement positifs, nous incitant dès lors à ne pas utiliser les adjectifs valoratifs : « Si câest dans Kanal, câest que câest bien, inutile dâen parsemer vos articles ». Je retrouvai ce parti pris de la critique positive dans lâhebdomadaire dâune sous-préfecture qui acceptait de publier mes notules relatives à ce type de littérature à laquelle jâétais satisfait de donner un écho au-delà du microcosme, ce qui ne mâempêchait pas dâapprécier par ailleurs les descentes en flamme de feu Renaud Matignon dans Le Figaro littéraire. A ma modeste échelle, je nâhésitai pas non plus à critiquer positivement ou négativement dans Hop ! Hercule, bulletin photocopié à cent exemplaires diffusé par mes soins. Ayant « pris du galon » et associé au projet du Cahier Critique de Poésie (cipM dirigé par E. Ponsart), jâai procédé de même, nâayant provoqué (sur une soixantaine dâarticles) que deux ou trois fois le courroux dâun poète critiqué négativement. En tant que poète, de même que pour un manuscrit proposé à un éditeur, je sais que la réception peut être négative ou positive, dâautant plus que fondée. Jâai effectivement constaté que la critique interne (on se coule uniquement dans le projet de lâauteur) est plus courante que la critique externe où lâon se met en mesure de critiquer aussi le projet de lâauteur dans un cadre plus large, diachronique par exemple, une mise en perspective critique nécessitant un savoir. Jâai aussi constaté que la contrainte dâun nombre de signes à respecter évite les débordements (enthousiasme échevelé, égocentrisme scriptural), dâautant plus incontrôlés que le traitement de texte y incite car donnant dâemblée une page justifiée dâapparence nette. Enfin, même manifestant mon enthousiasme, je cherche lâéventuel bémol car très rares sont les ouvrages totalement « impeccables » et, pour illustrer mon propos, je renvoie à mes articles diffusés par Sitaudis.

Jean-Marc Baillieu


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