Pour mesurer l'invisible
il consent à la légende des oiseaux
Sa voix est blanche
comme la lumière qui court dans les champs
Entre les lèvres du silence
coule la couleur du sang
le sourire de la rose est tendre
sous le vent chaud de la folie du monde
Ce ne sont que les mots qui tremblent
devant la transparence que murmure le temps
Mais toi qui ramasses les feuilles du soir tombant
pourquoi déguiser ton corps en mendiant ?
Si tu as les vertige de la danse des ombres
même quand tu effleures le jour de tes doigts d'enfant
il est trop tôt pour t'assoupir sur la rive du néant
Le soupir de l'air frissonne
autour du soleil grandissant
Que le rêve demeure
dans la suffisance de l'instant !