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[khalid berrada]

Mon dernier poème.

Jaurai tant aimé te poétiser encore mes sentiments
Les rendre autant que possible à ton cur accessibles
Harmoniser mes mots à la douceur des doux moments
Partagés le long de cette année pour nous préhensibles.

Je crains que mon inspiration a perdu de sa belle verve
Quau cours des douze mois que mon cur t'a murmuré
En proses, en vers, dans les plus beaux de tous les verbes
AIMER, celui dont le cur en taimant te la toujours assuré.

Ce verbe par lequel je tai prouvé toute mon affection
Par lequel mon attachement à toi fut lié par un pacte
Juré dêtre fidèle au serment infaillible dabnégation
À notre amour, mon amour, nos curs ont signé un acte.

Je me sens impuissant de continuer en vers improviser
Je crains que cela ressemblerait plus à de la charabia
Quen aucun cas mon cur ne souhaiterait en arriver
Là où je me sentirai à tes yeux incohérent, lalla Ratiba.

Ma poésie se meurt et je perds de mon enthousiasme
Je ne saurai encore harmoniser ou faire rimer mes vers
Las dêtre verbaliser par un silence qui fait mal à mon âme
Je ne peux continuer à écrire des choses qui ne peuvent te plaire.

Ma poésie lancinante tel des chefs-duvre de peintre
Ne sauraient ainsi plaire à tous ceux qui les regardent
Chacun à sa façon de voir par lil du cur et en ceindre
Limage quil se donne et dans son subconscient la garde.


Je me garde de taimer tel que mon cur le ressent
Inutile alors de me demander le pourquoi de la chose,
Si j'arrête de t'écrire des poèmes dont Apollon est absent
Je rend grâce à Allah que Lui seul en connait la cause.

KB
25 09 19