Tel le constructeur du « Palais idéal », recueillant des pierres le long de son chemin, le poète assemble, lui, ce qui est sans épaisseur, sans relief, qui n’encombre pas le paysage, qui n’est visible que de ceux qui daignent les regarder et qui acceptent de prendre le risque d’être touchés par ces vibrations sonores, invisibles, qui cherchent, sans répit, le chemin des cœurs : les mots.
3/11/19
"Arbre en novembre" (4/11/19). Tous droits réservés.