14 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Or du soleil,
azur du ciel:
l'été au coeur;
aboi du vent,
linceul de neige:
l'hiver de l'âme.

Pays de Morphée
que hantent l'ogre, la fée,
Méduse et Orphée...

Brillance du désir aux baisers carnivores,
ténèbres des passions que les fièvres adorent!

Beauté: reflet divin sur les corps éphémères...

De solitude en solitude,
la mort accompagne nos pas.

Le vent revêt nos corps et emporte nos songes.

Vraiment, ici, quelles amours, quelles délices,
quelles orgues des sens quand nos lèvres s'unissent!

Il y eut des jours,
des nuits qu'on ne peut compter
où je n'étais pas;
des siècles seront,
des millénaires sans nombre
où je ne serai.

Nous crûmes le bonheur statue de marbre.
Ne serait-il que bonhomme de neige?

Incognito, la Poésie parcourt le monde.

Une femme au miroir contemple sa beauté:
Quel est donc ce squelette au sourire hébété?

La raison, très souvent, flirte avec la folie.

C'était au temps jadis au pays de l'enfance:
Le coeur des fleurs offrait au ciel son innocence...

Où va le monde? - Nulle part...

Septembre annonce-t-il à tes yeux qui chavirent
cette fin du chemin où les soleils expirent?

Le sculpteur qui te fit, ô Vénus de Milo,
n'est plus rien que poussière...

Visage de l'automne aux taches de rousseur!

Sache cueillir les lys blancs de l'aube
et les roses roses de l'aurore.

Ai- je vécu mon rêve?
Ai-je rêvé ma vie?

Le rire du diable accompagne la passion du Christ.

Depuis quand dors-tu,
SDF, sur ce trottoir?
Pour toujours, peut-être...

Quand Elle apparaît, l'Eden refleurit!

Le long des souvenirs le rêveur se promène.

Jadis, le printemps aux roses bleues;
naguère, l'été aux brises d'or;
maintenant, l'automne aux journées mauves;
très bientôt, l'hiver aux neiges noires.

Une forêt brûle,
un glacier se liquéfie:
l'homme se suicide!

Suaves caresses
sur tes seins de beau satin
et de soie si douce...

Parmi tant d'étoiles,
y en a-t-il une seule
qui brille pour moi?

Notre âme varie:
papillon multicolore
ou noire phalène...

Dans son coeur désert
tournoyaient les feuilles mortes
au souffle d'Éole.

Dans le marbre des mots je sculpte l'éphémère.

Au-dessus de la Vie: l'épée de Damoclès...

Ô délices des lis en cent lisses calices!

D'abord châteaux de sable
puis châteaux en Espagne:
ainsi vivre se passe.

Photo jaunie:
rit un enfant
que tu n'es plus...

Sa robe enlevée,
sa peau nue devient
une arme de guerre,
une arme d'amour.

Le bonheur est au bout d'une route sans fin...

Les roses meurent
- mais pas la Rose!

Écoute dans ton coeur chanter l'amour-poème
que ne peut recouvrir le monde qui blasphème.

Combien de grains de sable
peut-il rester encore
dans notre sablier?

L'amour traverse enfer et purgatoire.

Reposent mes parents au tombeau de mon coeur.

Chaque fleur se fane,
chaque muraille s'écroule...
Éternel est Dieu.

[claus]

J'aime ces juxtapositions qui laissent ouvertes tant de questions sans réponse, douces amères, elles dépeignent les choses de la vie.

[M. de Saint-Michel]

J'aime ces juxtapositions qui laissent ouvertes tant de questions sans réponse, douces amères, elles dépeignent les choses de la vie.

Oui, les émois, les interrogations, les rêves de l'existence...
Merci à vous.

[Sinziana]

Ces bribes comme des perles
d'eau douce que l'on ramasse
sur les rives du fleuve temps

[M. de Saint-Michel]

Ces bribes comme des perles
d'eau douce que l'on ramasse
sur les rives du fleuve temps

Et ces "perles" sont notre seul véritable trésor...
Merci pour vos paroles.

[M.KISSINE]

très beau...

 

souffle discret de la méditation qui écrit sur le sable un éternel poème

 

j'aime infiniment

[M. de Saint-Michel]

très beau...
 
souffle discret de la méditation qui écrit sur le sable un éternel poème
 
j'aime infiniment

Ces quelques bribes sont parfaitement définies...
Merci beaucoup.

[Dad Allaoua]

Un magnifique poème qui engendre le questionnement existentiel

Merci pour le partage

Allaoua

[M. de Saint-Michel]

Un magnifique poème qui engendre le questionnement existentiel
Merci pour le partage
Allaoua

Un tel questionnement se trouve, je crois, en tout un chacun...
Cordialement.

[Esterina]

Merci pour ce magnifique poème si musical et très touchant qui nous confronte aux questions essentielles et ravive le désir de retenir ces bribes de temps et de "sculpter l'éphémère dans le marbre".

[M. de Saint-Michel]

Merci pour ce magnifique poème si musical et très touchant qui nous confronte aux questions essentielles et ravive le désir de retenir ces bribes de temps et de "sculpter l'éphémère dans le marbre".

Merci à vous d'avoir été sensible à cette thématique...
Amitiés.

[Jped]

Fragments de poèmes, aphorismes,... : chaque fois, une question essentielle, vitale.

Il faut prendre son temps, s'interrompre, faire une pause, comme dans un grenier ou dans la caverne d'Ali Baba.

[M. de Saint-Michel]

Fragments de poèmes, aphorismes,... : chaque fois, une question essentielle, vitale.
Il faut prendre son temps, s'interrompre, faire une pause, comme dans un grenier ou dans la caverne d'Ali Baba.

Merci pour votre lecture. (J'aime l'image de la caverne d'Ali Baba appliquée à ce texte...)

[FARABAL]

J'aime vraiment beaucoup : "Dans le marbre des mots je sculpte l'éphémère."

Bravo

[M. de Saint-Michel]

J'aime vraiment beaucoup : "Dans le marbre des mots je sculpte l'éphémère."
Bravo

Merci beaucoup.