Il est toutes sortes de manques, de manques que rien n’efface, que rien ne comble, à commencer par les émotions d'un jour particulier, un jour lointain. Le monde, désormais, porte la marque de ces émotions, auxquelles nul chemin ne mène, mais auxquelles nous ramènent, sans cesse, le labyrinthe de la mémoire et la plus folle des espérances, cette espérance qui tient à une passerelle de mots, lancée au-dessus d’incommensurables abîmes, ceux du silence.
18/11/19
"La forêt en novembre " (17/11/19). Tous droits réservés.