Un passé lointain
Et un passé très lointain
Jaunissent dans les fougères
De l'acte solitaire
Rien de subtil, nan
Rien de chronophage
Il n'y a dans ces douces pages
Qu'une petite seconde d'antan
Un plateau de chagrin
Un lac désossé
La drapeau et l'odeur blanche
D'une bouteille étanche
Une lumière de gravier
Jetée dans l'étain
Tout une canicule revit
Dans ses pierres de lumières ;
Tout un passé se lit
Dans mes yeux en poussières
Mes cornes de nouveau-né
Se repaissent en silence ;
Et je ne saisis plus le blé
Quand il me caresse les hanches
Un homme est perdu
Dans la vague impie
Un homme est parti
Dans cette ville voulue.
*Ville1* je t'aime
*Ville2* je t'aime
Il fallait que j'estime
Être assez grand (au moins pour la rime)
Repaissent
Débuté par gab, janv. 04 2020 01:12
2 réponses à ce sujet
#2
Posté 04 janvier 2020 - 02:40
C'est étrange. . . Un homme va vers la ville, et quitte sa compagne ? Pour aimer la ville ? En tout cas c'est joli ! Et ça sonne bien !
Amicalement, Patricia.
Amicalement, Patricia.
#3
Posté 04 janvier 2020 - 02:48
Quitte sa *campagne* peut-être... pour aimer sa campagne 😁
- patricia moles aime ceci