8 réponses à ce sujet

[gab]

Moi j’ai ma nonne

Moi j’ai mon âne

Ma valentine qui donne

Mon âme et Suzanne

 

Et la vie continue

Les troubles continus

Dans les eaux continues

Continuent leurs ravages.

 

Moi j’ai mes jeux

Moi j’ai mes mots

Mes instruments heureux

Mes vieux et mes beaux

                                                Souvenirs

 

Et la vie continue

Ma mère torture ses mains

Sue et crache et craque et sue

Continûment elle survit de rien

 

Les affres du travail

De la société destructrice

Travaillent le bétail

Comme on fait le supplice

 

Et la vie continue

Moi j’ai mes rêves

Et la vie nous tue

Mais moi je suis le rêve

                                                            D’une vie facile

[PaulMUR]

Je ne saisis pas bien la logique de la dernière ligne.  Pourtant, le reste me plaisait, la description d'une vie de paysan (je suis fils de paysan), les difficultés de cette vie aujourd'hui  et puis stop: la vie facile.

[patricia moles]

Moi j'ai vu l'histoire d'une mère aimée, épuisée par la vie, dans un tableau réaliste, en contraste avec un fils rêveur, devenu le rêve, peut-être à travers la poésie ...
Amicalement, Patricia.

[gab]

Je parlais simplement de ma vie. Fils d'une mère qui travaille et qui gagne si peu, moi je rêve et je suis le rêve, c'est trop facile, je n'aurai pas à souffrir pour gagner de l'argent car un métier me tend les bras. Bien essayé Patricia le rapport a la poésie, mais pas cette fois

[Cyraknow]

Joli jeu de répétitions, de sonorités, de rythmes, de brisures... comme l'est la vie, quoi.

J'aime beaucoup ce vers: 

Sue et crache et craque et sue

mais c'est loin d'être le seul!

[patricia moles]

Je te demande platement de me pardonner pour ma méprise et mon manque de tact,Gab, je suis franchement désolée...
Amicalement,
Pm

[gab]

Merci à tous !
Tu n'as pas à être désolé Patricia! C'était une bonne tentative

[patricia moles]

Si.... Je suis désolée...Je me suis mal exprimée ....Maladroitement. Jamais je n'aurais pu penser que tu rêvais pendant que ta mère travaillait dur. Je sais ce qu'est une vie difficile alors je compatirais plutôt.  Je suis sure que jamais tu ne t'es mis en position de rêveur pendant qu'elle bossait . J'ai simplement pensé que cela avait développé en toi le sens de la poésie et du rêve .... Mais j’arrête là, parce que  je m'enfonce ...  

[patricia moles]

 Oh ! et puis Zut ! Je n'ai pas compris ton poème, et voilà !

C'est pas grave, ce sera mieux la prochaine fois ( du moins j'espère !)

Amicalement,

patricia.