Le soleil couché
Le soleil qui reste caché, dans un temps assez pluvieux
Un peu de vent balayait notre cours et notre galerie
Le temps était un temps d'hiver mais il est beaucoup trop doux
Il n' y avait pas de neige mais juste quelques giboulées
Des ciels d'hivers, avec un soleil qui manque vraiment
j'ignore si je devrais regarder tout ce qui sera pour demain
Ils annoncent de la neige en montagne mais assez haut
Et quelques pluies qui sont à prévoir chez-nous à Paris
Dans mon Paris proche , je me disais tout l'ordinaire vécu
Oui Ma rue Haxo était plutôt calme, juste quelques voitures
Celles là Qui passaient dans la rue sans nous déranger vraiment
Il n'y avait que très peu de camions, toujours des heures précises
Tranquille je regardais passer le jour, ce soir qui tombe
Le soleil qui était pourtant caché, il disparaissait à l'horizon
Je ne savais pas exactement quand il ferait nuit noire
Déjà mon Paris, celui où je vis, il était déjà assez sombre
Et chez-moi, dans l'obscur, j'allumais la lumière électrique
Je n'étais pas vraiment perdu, sans ce soleil tout là-haut
Mais je savais bien aussi, ces quelques petite choses
Des trucs de ma vie ordinaire, qui est trop quotidienne
Entre pouvoir se faire ,un peu de pain grillé, au petit matin
Et boire aussi un bol de café très noir, avec un peu de lait
Oui ! La nuit qui était tombée sur mon Paris maintenant
Cette nuit , vous savez, elle ne me tourmentait pas vraiment
Je me disais ainsi en moi même, toute ma bonne chance
Car Je sais des pauvres gens bien vivants dans ma rue Haxo
Je sais des choses vécues et aussi quelque vraies absences
J'ignore le ciel lointain ! Oui moi, je me contente de peu
Quelques rires de mes jeunes voisins qui me réjouissent
Le temps qu'il fera demain, je ne m'en inquiète pas vraiment
Il y a des choses vécues et des choses qui sont à vivre bientôt
Je suis un vieux, mal accompagné, mais j'aime ma solitude
Ne rien demander aux autres, toutes ces choses qui vous manquent
Savoir toute l'aide que l'on a déjà reçue, parfois des choses très ordinaires
Penser à quelques amis, mais surtout ne rien exiger d'eux, et laisser vivre
Je me mettais à tapoter, sur mon ordinateur, allumé depuis un moment
Bruno Quinchez Paris le 17 février 2020