Au sommet du sonnet trône le diadème.
Son éclat pur soumet tous les panoramas
Notre coeur, nos poumons libèrent leur oedème
Pour qu'un souffle nouveau envahisse les mâts
Il se fait jour alors sur un coin de désir,
De tristesse, d'ennui, de joie ou de folie
Qu'une langue muette en se laissant saisir
Orne d'une parure pareille à l'ancolie
Sa tige est infinie guidant l'âme qui doute
Jusques à la griffure de sa fleur colorée
Dans le printemps d'un ciel qui nous fait espérer
Un paradis. Son panache brut nous envoûte.
Tout fiers et exaltés par ses vierges contrées
Nous labourons sa terre comme un artificier
Sonnet artificiel
Débuté par concerto, févr. 20 2020 11:57
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 20 février 2020 - 11:57
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, Minofabbri et 3 autres aiment ceci
#2
Posté 20 février 2020 - 02:59
Après,
''Notre cœur, nos poumons libèrent leur œdème
Pour qu’un souffle nouveau envahisse nos mâts''
Tout de suite, j'ai adhéré au poème.
- patricia moles et Sinziana aiment ceci
#3
Posté 22 février 2020 - 10:43
Quelle bel exercice ! Je suis d'accord avec Julien, l'histoire de l'oedeme, ça me fait craquer ...
Amicalement, PM.
Amicalement, PM.