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Les rameurs.


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1 réponse à ce sujet

#1 michel à franquevaux

michel à franquevaux

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Posté 21 février 2020 - 08:38

D'un qui part à un qui reste, ils sont ensemble encore, les rameurs et puis tout vole et en éclats, les rires et les jeux, sur la route tout au loin, au loin, à la confiance, au mal caché, la tournure est imprécise, un reflet au coin de l’œil, il y a, ils sont en place, et dans la rupture au jour dit, la façon

est précise, la manière et le tremblement, à l’aise et à dire, tient, à faire et voilà, ils sont, ils sont et tout se réclame, de la vie, des yeux, des mains, des bras, tout est un peu tordu, tout courbe et tout incline au tremblement, à la déraison, l’unisson est fragile et l’accord hésite, ils sont ensemble

et tout frotte quand même, la raison, le tout, une évidence, les mots, sans affaires et sans bagages, les sacs se portent lourds, le tout encore organisé, le temps, le marais, les oiseaux au bord des routes, une fragile et inquiète fusion, un bras court, une jambe, tout tourne et tout glisse au temps

compté, aux vides à combler, on égratigne, on arrache, la peau vole et les oreilles longuement tintent, un avenir encore, des envolées lointaines, tout change et ils demeurent les enfants qui tournent, tournent, sur le chemin d’un caillou à l’autre, ils pensent rester au même lieu, à une branche,

ils se posent et d’une pierre à l’autre, la place est ouverte, la chambre est ouverte, le reste est pour toujours, et toujours dire, et toujours taire le jamais qui demeure, la vie de portes en portes, les mains au fond du cœur, la route sous les branches, les cannes et les bourdons ce tout, enclenchent,

les rêves passent, les endroits se remplissent et ordonnent, en avant, en dedans, les yeux ouverts, la vie est calme, il faut du souffle et de la force du temps, tout compte, du rire, tout efface, des pieds et des cailloux, de la présence, le bord est habité, les oiseaux glissent, au fond de l’eau, le miroir

bouge, une confession, une inspiration, le souffle doit courir, la main doit attraper, les coffres sont remplis et le destin promet de l’aube, du vent, du souffle à retenir, des heures à lisser, des tempes et une vie à franchir, ils sont encore et ensemble et parfois, loin, la vie, le vent, le souffle, les saisons

avancent, tout est rumeur et bientôt tout sera au tremblement, à la vie en évidence, à la confiance et tout, au plus grand, au plus haut, au loin, bien près, les rameurs se préparent et le voyage commencera, un émotion encore et tout respire, ils sont encore ensemble, à leur voyage, la terre, l’onde,

le feu, ils soufflent et approchent du chemin les animaux lentement, petit troupeau parfois en voyage, en courant au loin, en tenant de près, il faut, il faut, avancer et tenir les rêves, les idées, la vie en bienfait, en avance, il y a, ils sont au jour premier, à l’instant qui révèle, en haut, en haut vers tout,

qui vient.

23 Août 2014.


#2 Hattie

Hattie

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  • 6 142 messages

Posté 21 février 2020 - 03:10

L’unisson est fait d’une somme d’individualités. Qu’un membre, qu’un élément s’en détache(nt) ou vienne(nt) à s’y joindre __ le bord est habité __, sitôt le collectif se resserre, se reforme : ouvert.

 

Bien que jamais dans le même fleuve, etc. c’est ensemble, avec les autres et les éléments, épars, disparates et changeants, que miroite et se réalise le Rêve d’un Fleuve, __ haut, navigable.

 

Alternance d’un présent, d’un infinitif et d’un futur comme un falloir qui en serait, en est et en sera.