Un œil à chaque main,
Et voilà ton espace
Ses flics
À mon bagage
Et ses présents fragiles
Une molle cathédrale
Une tour sans fenêtre
Des natures quasi mortes
Veillées par ton cœur
En costume
Sur l’autre rive d’une onde électromagnétique
Sa reine est nue
Son mari est son trône
Et nous faisons devant la queue pour oublier la nôtre
Notre mât
Notre gouvernail
Notre sextant
Pour les mères démontées
Leurs filles se barricadent
Et portent une moustache
Elles chargeront bientôt sous un drapeau de marbre
Contre ma horde mâle et dépassée
J’ai demandé à Houston
Un vol de plume
On prendrait langue
Avec sa trajectoire
Pour battre lentement des bras
A tire d’elles
[ɛ.r. ã. s]
Débuté par concerto, mars 02 2020 09:28
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 mars 2020 - 09:28
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, Hattie et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 03 mars 2020 - 06:46
Générique visuel, rapide et captivant ___
Balayage d'images efficace, comme savent en faire certains concepteurs talentueux d'informations visuelles.
La dernière strophe est digne d'un marcher sur la lune, j'adore !
- Julien Hoquet aime ceci
#5
Posté 04 mars 2020 - 06:01
Un vrai coup de chance plutôt, mais merci!
Parlant de chance, était-ce alors un cut-up, avec des fragments heureux ?
#6
Posté 04 mars 2020 - 07:04
Not at all !