Qui sont-ils ceux
Dont la langue serpente
A tes oreilles?
Tu te vois nue
En ces mots vénérés
Qui fleurissent ton ciel
Et ta peau
Aux seuls yeux de l’aimé
Les lui rendra charnels
Mais le sacre est passé
Depuis la nuit du temps
Que tu feins d’ignorer
La peau te tient
Comme un drap déchiré
Par l’abîme sonore
De paroles échouées
A l’entrée des palais
Libre de leur décor