Sans nourrir les craintes vaines
Sans nourrir les craintes vaines,
La sagesse m’a préparé à la mort
Sans glacer le sang dans mes veines
Ou me sentir rongé par les remords
De conscience causés par le silence
Complice et l’immobilité de statue,
Sans sombrer dans la démence
J’exprime à haute voix la réalité têtue
Que personne ne peut déformer
Ou ignorer, car l’harmonie céleste
La reflète dans l’œil de l’enfant affamé
Qui ne saisit pas les effets funestes
De cette mondialisation criminelle
Qui programme la destruction rapide
De l’humanité et le déluge universel ;
Sans développer des idées stupides
Ou semer le poison de la haine raciste,
Je milite pour l’égalité entre les gens
En condamnant l’indifférence égoïste
Des savants pour les peuples indigents
Perdus dans des rivages arides,
Maudits à la fois par le ciel, la terre
Et les infâmes bourreaux avides
De gloire et des envies suicidaires.
Dad Allaoua