Inaudible
Je hurle dans le silence, que les sourds m’écoutent
C’est mon âme qui saigne, et mon cœur s’égoutte
L’amertume de ce monde me ternit et m’afflige
De l’action de l’effort, plus rien ne s’érige
L’exil mon destin, ce maudit sortilège
Que la vie m’enchante et me délivre de ce piège
La douleur de mes rêves, m’envahit, me stresse
Au rythme d’un tambour, qui résonne sans cesse
Un mal viscéral dans mon être me perfore
Me traverse, s’arrête, continue, puis s’endort
Ma sève s’écoule, car ma douleur se corse
De la nuit sort le jour, de la peine ma force.
Ardavan Tabatabaï