On se courbe de douleur, d’une triste réalité
Veuf ou bien veuve sont une sombre fatalité
L’orphelin amputé de ses deux géniteurs
Continue son chemin, une épine dans le cœur
Il est une tragédie d’une douleur ineffable
Une sentence de la vie qui est irréparable
Le temps s’arrête et ni Dieu ni le diable
Ne peut affliger cette peine injustifiable
Aucun mot n’existe dans ce riche vocabulaire
Quand s’éteint le souffle de la chair de sa chair
La logique naturelle, parfois inéquitable
Laisse partir l’amour au sens véritable
L’enfant ne meurt pas, mais attend au-delà
Que viennent ses parents le rejoindre sur ses pas
Il vous prendra la main, d’un regard consolant
Pour vous dire pardon d’être parti avant.
Ardavan Tabatabaï