L’oiseau sait que son chant pèse, invisiblement, dans le jour qui se lève où règnent, alternativement, le bruit et le silence. Il advient que certaines morts dispensent un silence semblable au silence particulier du profond de la nuit, quand on doute, un instant, que l’aurore va venir, – ou bien encore un silence semblable à celui qui se fait lorsque le bûcheron a abattu un arbre au loin, dans la forêt. Une voix manque, alors, dans le concert du monde.
4/4/20
"L'arbre" (17/7/17) . Tous droits réservés.