D’un radeau de fortune et sa voile tannée
Aux amères saveurs des trophées qu’elle odore,
J’ai couru les bas-fonds aux sofas harassés
Où s’affalent mes vamps, et mes os de bois mort.
Coques nues amourées, revêtues de tussor,
Leurs écueils sous la soie, doux comme des mammées,
Ont rendu à la mer la substance d’un corps,
Cette épave de chair et son coeur échoué…
Aujourd’hui revenu, vieux pêcheur buriné,
J’ai pour toi la tendresse, à t’aimer assez fort.
Pour encore t’aimer…