6 réponses à ce sujet

[Julien Hoquet]

Une ombre chinoise

Et dix amis de trop

Les vies se croisent

Et l'arbre enlève son chapeau

 

Qui est cet homme?

Poème de chair

De pomme

Sur la Terre des Hommes

 

Je ne le connaissais pas

Auparavant

Ce voisin, apparemment

Je ne l'avais jamais remarqué, ici-bas

 

Cet homme à sa fenêtre

Regardait le monde

Le Jardin de l'être

La route qui vagabonde

 

Je me disais la lune me guidera

Les loups me diront où ne pas aller

Mais j'irai quand même avaler

Tranquillement le Sahara

 

Après tout, moi aussi

À ma fenêtre

Je cherche la lumière

Mais je sais fermer les yeux aussi...

[Hattie]

' Et dix amis de trop '

 

___  très fort, osé.

 

Ce n'est un rejet mais le goût de la solitude où se retrouver soi-même.

[JMAP06]

Bonjour

C'est souvent dans le regard des autres que l'on se découvre des yeux, non comme un miroir, mais comme une porte ouverte sur nous même. Ce serait dommage de fermer cette fenêtre là, même et surtout en ces temps de confinement.
J'ai pensé à cela en lisant ces mots inspirés.

Avalé? Par les loups ou le Sahara ?

CDT. Philippe

[patricia moles]

Julien, ton poème est incongru, mais je l'aime bien !
Amitié,
Patricia.

[M. de Saint-Michel]

Nous vivons,le plus souvent, à côté d'inconnus - inconnu à nous-même...

[Sinziana]

Poème surréaliste. Bien sûr il y a des références plus ou moins vagues...
Mais j'y vois avant tout un tableau de Dali, ou de Hopper...
J'aime.

[Jped]

Déroutant et prenant. C'est fou tout ce qu'on voit, en fermant les yeux!