24 réponses à ce sujet

[patricia moles]

Le  train

 

 

J’aime prendre le train,

Qui traverse la France

Sur de longues distances,

L’esprit en liberté.

 

 

L’esprit qui s’abandonne,

Au  « tchou, tchou » monotone,

Et se met à rêver,

Ou plutôt il s’envole,

 

 

Et voit défiler

Des paysages variés,

Se prend à aimer,

D’être ainsi balancé.

 

 

Alors, immobile,

Dans cet espace qui file,

Il vit chaque instant,

Comme une éternité.

 

 

Bucolique campagne,

Forêts mystérieuses,

Villages haut perchés,

Et champs bien labourés

 

.

C’est la fête des yeux,

Que d’ainsi traverser

Tous ces pays variés,

De France, merveilleux….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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[M. de Saint-Michel]

Vous rendez bien le plaisir particulier qu'offre le voyage en train - cet abandon, cette rêverie que ne permet pas, ou beaucoup moins, l'automobile...

[patricia moles]

Vous rendez bien le plaisir particulier qu'offre le voyage en train - cet abandon, cette rêverie que ne permet pas, ou beaucoup moins, l'automobile...

Merci de votre compliment ! ce que vous dites sur le voyage en train,c'est tout à fait mon avis !
Amicalement,
Patricia.

[Anwen]

Si seulement y'avait pas les autres passagers... ^^

Anwen, toujours sociable !

[patricia moles]

Mais non,, Anwen, tu n'as pas compris : dans les trains grandes lignes il y a toujours une petite place tranquille... C'est dans les voitures qu'il y a des gens pénibles, c'est eux qui qui passent à travers la bande d'arrêt d'urgence pour dépasser les gens, et encore eux qui ont des enfants qui se battent sur la
banquette arrière...
Dans les trains, les gens sont concentrés sur leurs ordinateurs, oubliant de regarder le paysage ! Ces gens-là sont très sérieux et très calmes !
Bonne soirée,
Patricia.

[Hattie]

Je me vois à la fenêtre, à moitié endormie, rêveuse, tête doucement __ et régulièrement, vu la forme __ ballotée contre la cloison.

C'est fort agréable.

[Anwen]

On doit pas prendre les mêmes trains ! Dans les miens,

il y a ceux qui mangent des sandwiches qui puent en faisant bruire le papier d'alu et ça me rend fou !

Il y a ceux qui font leur meeting par téléphone ou racontent leur vie sur whatsapp,

Il y a les ados qui discutent, fort... très fort...

les ados qui écoutent de la musique... fort... très fort... avec le casque sur les oreilles, pourtant!

Il y a les bébés qui pleurent et qu'il faut changer sur la table des carrés...

Les gamins qui sautent sur les sièges.

Il y a ceux qui laissent leur grosse valise en plein milieu du couloir (allez, prens-toi les pieds dedans!)

Il y a ceux qui n'ont pas changé de chaussettes depuis six mois et ont sûrement dû passer les trois mois d'avant leur voyage dans un sous-marin ou dans un désert quelconque... (tu sens le fénec, gars, ça t'ennuie pas de te foutre ailleurs?)

Il y a ceux qui ronflent et... bavent, parfois (le dentier, c'est à vous ?). Ceux qui veulent taper la converse (hmm... hmm... hm... hmmm)... Ceux qui te regardent de travers parce que ta tenue ne leur plaît pas... parce que tu es avec un chien... parce que tu soupires quand leur téléphone sonne (tu veux ma photo?)... Ceux qui t'écrasent les pieds (aïe!)... Ceux qui te font tomber leur sac sur la tête (tu peux pas faire attention?)... Ceux qui te poussent pour entrer ou sortir (hé, c'est bon!)... ceux qui te tombent dans les bras au premier coup de frein...

Et puis il y a la voix du chauffeur... qui a toujours un accent du sud (c'est commeuh la gennnn-daaarmeuhrie nâhtionâhle, tu sais pas pourquoi!) qui au moment où tout est calme, vient te hurler dans les oreilles à coup de grésillements, de ph-fh-fh dans le micro, qu'il est ravi de nous avoir à bord et qu'on peut aller se délecter, dans le wagon 15, de petits plats que même les casques bleues il préfèrent leur ration de combat lyophilisée!... Je pense que je vais rentrer à pied, de toute façon, vu le retard...

 

Sans rancune, Patricia ! Merci de m'avoir offert ce moment de liberté sous ton texte : je me suis beaucoup amusé à écrire !

Bien à toi.   

[patricia moles]

On doit pas prendre les mêmes trains ! Dans les miens,
il y a ceux qui mangent des sandwiches qui puent en faisant bruire le papier d'alu et ça me rend fou !
Il y a ceux qui font leur meeting par téléphone ou racontent leur vie sur whatsapp,
Il y a les ados qui discutent, fort... très fort...
les ados qui écoutent de la musique... fort... très fort... avec le casque sur les oreilles, pourtant!
Il y a les bébés qui pleurent et qu'il faut changer sur la table des carrés...
Les gamins qui sautent sur les sièges.
Il y a ceux qui laissent leur grosse valise en plein milieu du couloir (allez, prens-toi les pieds dedans!)
Il y a ceux qui n'ont pas changé de chaussettes depuis six mois et ont sûrement dû passer les trois mois d'avant leur voyage dans un sous-marin ou dans un désert quelconque... (tu sens le fénec, gars, ça t'ennuie pas de te foutre ailleurs?)
Il y a ceux qui ronflent et... bavent, parfois (le dentier, c'est à vous ?). Ceux qui veulent taper la converse (hmm... hmm... hm... hmmm)... Ceux qui te regardent de travers parce que ta tenue ne leur plaît pas... parce que tu es avec un chien... parce que tu soupires quand leur téléphone sonne (tu veux ma photo?)... Ceux qui t'écrasent les pieds (aïe!)... Ceux qui te font tomber leur sac sur la tête (tu peux pas faire attention?)... Ceux qui te poussent pour entrer ou sortir (hé, c'est bon!)... ceux qui te tombent dans les bras au premier coup de frein...
Et puis il y a la voix du chauffeur... qui a toujours un accent du sud (c'est commeuh la gennnn-daaarmeuhrie nâhtionâhle, tu sais pas pourquoi!) qui au moment où tout est calme, vient te hurler dans les oreilles à coup de grésillements, de ph-fh-fh dans le micro, qu'il est ravi de nous avoir à bord et qu'on peut aller se délecter, dans le wagon 15, de petits plats que même les casques bleues il préfèrent leur ration de combat lyophilisée!... Je pense que je vais rentrer à pied, de toute façon, vu le retard...
 
Sans rancune, Patricia ! Merci de m'avoir offert ce moment de liberté sous ton texte : je me suis beaucoup amusé à écrire !
Bien à toi.

Et moi, je me suis bien amusée à te lire !

[patricia moles]

Bonsoir Hattie, merci de t'être projetee dans l'image décrite dans mon poème... Je crains que la réalité soit moins romantique... Mais ça ne fait rien, c'est très agréable, en effet.
Chaleureusement,
Patricia.

[Laurence HERAULT]

Et bien il me semble que les trains que je prends sont assez proches de ceux qu'Anwen évite de prendre. ;-)

 

Mais il est vrai que la circulation routière avec ses embouteillages et les enfants qui se chamaillent sur la banquette arrière, ses conducteurs "du dimanche" ou ceux qui ont eu leur permis "dans une pochette surprise", est loin d'être de tout repos ! 

[patricia moles]

En effet, Laurence, les trains que tu prends ainsi que ceux d'Anwen , non pas l'air de tout repos ! Je ne comprends pas , je crois que je prends des trains à des heures creuses, et à des périodes de l'année oui il n'y a pas beaucoup de monde...
En général c'est calme. Mais j'imagine que si mon train ressembler à celui d'Anwen , (qui l'a décrit avec tant d'humour), je fuirerais à toute vitesse !
Moi aussi, j'ai du mal avec la promiscuité... On pourrait faire un film comique avec la description d'Anwen !
Merci Laurence d'être passé chez moi pour me dire,
Amicalement,
Patricia.

[Léandre]

Le plus beau Train n'est pas celui qui voyage mais celui qui sépare !
Nous connaissons tous ces longs travelling, où, filmé sur le quai le garçon cours, cours... à la fenêtre, une main qui s'agite, un foulard de Soie qui échappe...
Rattrapé au vol par l'amoureux qui, de suite le porte à son Visage.
Oui...nous connaissons tous ces scènes immortalisées par les plus grands de ce nuage de vapeur qui se dissipe et de la Belle réapparaissant.
Course effrénée de deux amoureux que le train allait séparé, qui se retrouvent et ne se quitterons plus.
Voilà mon train à moi, préféré....
Léandre

[patricia moles]

Bonjour Léandre ,

En effet, votre train est plus romantique que celui d'Anwen ! C'est ça qui est bien avec le train, c'est qu'on peut le rêver différemment...

Je vous souhaite une bonne journée,
Amicalement,
Patrice.

[patricia moles]

Merci William le fantôme pour votre gentil commentaire... Et quelle finesse ! Quel esprit d'à-propos ! Non vraiment William, il n'y a que toi pour me faire des messages aussi agréables. J'ai particulièrement aimé la remarque sur mes trois derniers vers...! Et puis, tous ces compliments, je ne sais plus où me mettre ! Oui, Gaspard, tu es vraiment un gars étonnant... Un vrai passe-muraille !
La Carabosse qui se languit de toi,
À plus..................................!

[patricia moles]

Désolée William, la blague n'est pas drôle ... Vivre et laisser vivre.... Là est la question... Je suis absolument mal élevée.... Une petite fille trop gâtée, on dirait ! ... Me pardonnera tu cette mauvaise idée ?

Je t'inventerai
Un si beau pays
Aux si beaux rivages
Ton visage ébloui

Dans tes yeux bleus l'azur
Touchera le ciel
Sans aucune mesure
Brillera le soleil,

William, pardonne-moi

Dans ce pays là
Éclatera la joie
Et jamais plus tristesse
Ne t'habillera

William, me pardonnera tu ?

Je trèsserai des joncs
Pour en faire des cordes,
Tu pourras faire Tarzan
Dans une île sauvage,

William, excuse-moi....

[Sinziana]

Merci pour ce très joli voyage Patricia.
Prendre le train, c'est un autre espace-temps, où qu'on aille c'est déjà des vacances. Comme tu l'écris si bien, pour profiter de cette parenthèse, il faut savoir s'abandonner à ce bercement monotone, quand on le peut (pas d'enfant à gérer par exemple !).

Quand aux inévitables interactions sociales, plus ou moins agréables... Mieux vaut voyager en première 😉 ou bien, laisser faire le hasard... On fait aussi de jolies rencontres dans le train. Je vais te partager une petite anecdote de voyage dans le prochain post, quand je l'aurai retrouvée !
Je sais Patricia, il n'y a pas William, mais tu as de beaux commentaires pour te consoler quand même... Et puis tu sais bien qu'il viendra aussi par ici... C'est un homme très occupé, il faut de la patience 😉

[patricia moles]

Tu as raison Sinziana, c'est vrai que j'ai eu de très beaux commentaires et j'en suis infiniment reconnaissante... Je n'ai pas osé t'embêter toi, parce que je te savais très occupée... Mais vous me manquez tonjours, tous les deux, tant que vous n'êtes pas passés... C'est une véritable addiction ! Dont il va falloir que je me libère urgemment ! J'ai compris la leçon...
Merci pour ton commentaire, toujours soigné et à point !
Merci aussi pour la leçon !...
Chaleureusement,
Patricia.

[Sinziana]

"Merci aussi pour la leçon!..."

Même les maîtresses, les vraies, ont besoin de leçons... 

 

 

QUAND TU AS CINQ ANS

 

Cinq heures de train
Quand tu as cinq ans
C’est long, c’est long
 
Pour passer le temps
Nous faisons des jeux
Des petits câlins
Chantons à tue-tête
Pierr’ feuille ciseaux
Et les Trois p’tits chats
Comptent les moutons
Trois mille six cent
C’est un gros troupeau
Mais le vieux monsieur
Tantinet grincheux
Qui gronde Maman
Il ne comprend pas
 
Que cinq heures de train
Quand tu as cinq ans
C’est long, c’est long.

 
Sinziana Ionesco 20 Juillet 2019
 

[patricia moles]

C'est très joli ça ! Ça vaudrait le coup de le publier !.,. Merci Sinziana pour ton joli poème... Je voudrais un comme ça tous les jours... Et oui, les maîtresses au besoin de leçon ! On n'a jamais fini d'apprendre... Et tant mieux !
Je t'embrasse,
À bientôt sur les ondes de TLP,
Patricia.

[Sinziana]

Patricia : c'était un petit clin d'oeil, je l'ai publié en juillet dernier celui-ci. 😊

[patricia moles]

Ah ! ça m'avait échappé ! ( Tu es un peu tricheuse, toi aussi , coquine ....)

J'ai écrit un nouveau poème, tout en haut ...

((je fais ma promotion,  ...)

 

Je t'embrasse,

Chaleureusement,

Patricia.

[William Valant]

Si c'est drôle !

tchou, tchou ...

 

"Dans l'Océan vague et infini,

Patricia, tu es l’île et le soleil,

La douce pluie qui émerveille,

Celle qui embellit."

 

Tarzan.

[patricia moles]

Quel beau poème, Tarzan !... Je le reçois comme les autres, « comme un cadeau «...

Jane

[Leclère michel]

Coincé agréablement dans mon train train végétal, je viens d'attraper le tien, qui est romantique et calme.

Moi, il a été petit train Ding Ding, avec un cloche.

Je l'ai conduit des années dans les villes, dans les prés, avec une meute d'enfants riants et criants dans les wagons derrière moi, et des milliers d'images de bonheur dans les yeux qui nous regardaient.

Tournant en rond dans des parcs en fleurs, des brocantes, des kermesses ou derrière une fanfare et des majorettes. ( souvenir, souvenir !)

 

Aujourd'hui je continu de défiler dans les allées avec mon tracteur en pensant à tous ceux qui comme toi distribuent du bonheur en lançant des confettis multicolores sur TLP

 

Amicalement Michel

[patricia moles]

Merci Michel pour ton commentaire... Tu as toujours des jolies histoires à nous raconter sur ta jeunesse...! Celle-ci est charmante !!!
Amicalement,
Patricia.