Des Propos sur le temps en poésie
Contrairement à ce que nous disait autrefois
Monsieur Jean-Pierre Rosnay...il y a urgence
Dans son monde, il reconstruisait son histoire
Les poètes pour lui, c'était des gens extraordinaires
Et Ils devaient sans doute faire un monde meilleur pour demain
Et quelques politiciens qui venaient aux spectacles du club des poètes
Car ils croyaient que les poètes ils font de la politique
La résistance a crue dans certains poètes face aux nazis
Désolé pour Jean-Pierre les politiciens qui venaient
Ils ne sont que des bavards,et pas vraiment des purs
J’aimais Marcelle qui nous disait des poètes du passé
Savoir cette choses que la poésie, elle n'est pas une technique
Moi ! Je vous dis Non ! Il n'y a pas vraiment d’urgence...
Il faut le temps qui varie, pour aimer sentir les vents frais
S’apercevoir qu’une lumière diffuse, elle est parfois aimée
Ce sourire que parfois la vie nous esquisse dans des riens
De nos jours, je sais beaucoup trop de connexions
De ces folies, dans les choses lues et des publicités
Je vis dans un monde qui est sans la réalité de la nature
J'ignore parfois toutes ces choses de l'ordinaire rural
J'aime la douceur du vent frais, celle du printemps
Je regarde fleurir chez moi les fleurs qui sont en pot
Peut être ! Ne pas savoir les quatre saisons qui passent
La campagne qui me disait plein de choses sur la nature
Et parfois je sais tous les fruits plus ou moins sucrés qui murissent
Et qui parfument par leurs arômes les feuilles d’automne
Pouvoir rallumer le feu dans la cheminée de ses rêves
Alors laisser les flammes nous fasciner par leurs danses
Et là ! Devant l’âtre dans un songe qui soit paisible,
Alors écrire un poème sur ces flammes qui bougent
Celles- là qui éclairent la salle où vous êtes,
Vie de campagne, loin du Paris trop urbain
Tout en abandonnant l’ordinateur connecté
Laisser la rêverie, me dicter en premier un poème
Je redoute parfois les propos d'internet
Et je sais que j'aime cette douceur d’automne
Bruno Quinchez Paris le premier novembre 2016
et retravaillé le 2 juin 2020 extrait de mes archives