Semblable à toutes les joies, à tous les désespoirs, le pavot d’Orient, dans sa robe de danseuse de flamenco, tournoie, flamboie. Cette énergie qu’il reçoit de la lumière d’un jour de juin dit, mieux que tous les mots du monde, sa peur d’être oublié et sa rage d’aimer, en cet instant de gloire qui précède l’abîme.
4/6/20
"Le pavot d'Orient" (1/6/20). Tous droits réservés.