Un jour, un garçon peu disert
S'en fut parcourir le désert
Afin de percer le mystère
Infini du vaste univers
Afin de percer le mystère
Infini du vaste univers
Après tant de dunes arpentées
Sans un seul instant s'arrêter
Il sentit son corps éreinté
Comme un caillou soudain chuter
Sans un seul instant s'arrêter
Il sentit son corps éreinté
Comme un caillou soudain chuter
Longtemps après, à son réveil
Il entendit un chant sans pareil
Une douce et pure merveille
Il n'en aurait cru ses oreilles
Il entendit un chant sans pareil
Une douce et pure merveille
Il n'en aurait cru ses oreilles
Si ses yeux n'avaient vu voler
Sublime créature ailée
En si verdoyante vallée
Oasis enfin dévoilée
Sublime créature ailée
En si verdoyante vallée
Oasis enfin dévoilée
S'offrent à lui des fruits par milliers
Il en cueille un, émerveillé
Mais, hélas, le voit s'atrophier
Sitôt séparé du figuier
Il en cueille un, émerveillé
Mais, hélas, le voit s'atrophier
Sitôt séparé du figuier
S'évanouit la végétation
Se dissipent les illusions
Ne restent que désolation
Et si cruelle déception
Se dissipent les illusions
Ne restent que désolation
Et si cruelle déception
Nu au milieu de l'erg venteux
Le garçon perdu et honteux
Très lentement lève les yeux
Et implore un signe des cieux
Le garçon perdu et honteux
Très lentement lève les yeux
Et implore un signe des cieux
Qu'on pourrait croire inhabités
Si une plume n'y flottait
Offrande d'un oiseau portée
Par un souffle de liberté
Si une plume n'y flottait
Offrande d'un oiseau portée
Par un souffle de liberté