Comme chaque soir, un vieil homme solitaire
Souffle, entre ses mains, sur une fragile flamme
Pour un peu raviver le foyer de son âme
Juste de quoi murmurer une humble prière
Souffle, entre ses mains, sur une fragile flamme
Pour un peu raviver le foyer de son âme
Juste de quoi murmurer une humble prière
Soudain, du tréfonds de son esprit ranimé
Jaillit, vif comme une flammèche, un souvenir
Illuminant, dans l'éclat d'un demi-sourire
Les traits, à peine esquissés, d'un visage aimé
Jaillit, vif comme une flammèche, un souvenir
Illuminant, dans l'éclat d'un demi-sourire
Les traits, à peine esquissés, d'un visage aimé
Le corps ébranlé par des vagues d'émotions
Mais luttant contre le courant de sa passion
L'homme protège, accrochée à son cœur, sa lueur
Mais luttant contre le courant de sa passion
L'homme protège, accrochée à son cœur, sa lueur
Et, avant qu'une ultime larme ne l'éteigne
De l'amour éternel appelle le seul règne
Parce qu'il sait qu'ailleurs s'étiole le bonheur
De l'amour éternel appelle le seul règne
Parce qu'il sait qu'ailleurs s'étiole le bonheur