J’apprends avec une tristesse hélas non feinte
La fin du mystère des crues d’été du Nil
Ce serait la faute aux larmes de crocodiles
Bien trop mal dans leur peau de bêtes sacro-saintes
Si le monde ne tourne pas rond
Est-ce que la Terre est plate ? Non !
Mais l’humanité de la planète
Oui elle n’est pas dans son assiette !
Bretteur infiltré dès l’aube au bal des poussières
Où chaque oeil s’escrime à esquiver sa rapière
Brillante sans parer les touches de lumière
Le soleil se fait jour au travers des paupières
Les cheveux blonds en pétard
Mouillé de brume ou de pluie
Soleil presque à reculons
Comme un diable de fêtard
Sort de la boîte de Nuit
Ah il est beau l’apollon !