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(Carte blanche) à Jacques Brémond : Et n'oublie pas la lumière avant de..., d'Alain Guillard


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Posté 19 juin 2020 - 09:22



6a00d8345238fe69e20263e9517b9c200b-100wicontinuum lâÅuvre se poursuit se construit. fil dâacier tendu tremblant fil dâune vie qui se vit même quand elle dit ne plus le vouloir. continument Pierre le narrateur  auteur de lui même cherche se cherche entre deux vies : celle réellement vécue â la douloureuse â et lâautre la rêvée. celle du psy. celle qui se dilue entre alcool et obsessions. la vie toujours si fragile, vacillante, dans lâépaisseur poisseuse des jours. mais toujours lâattention au monde. à lâen-tour. si fragile soit-il , comme le poudroiement du soleil sur les feuilles dâoctobre au parc ou le froissement de lâaile de lâoiseau sous la haie ou dans les ferrailles du pont. aussi dans ce récit (puisque lâouvrage est ainsi étrangement présenté) la mémoire sans cesse sollicitée mais qui fait réellement défaut, qui se défausse. lâhomme ici présent butte contre. tout contre.
écriture hachée comme les zébrures dâune pluie dans les rues de Paris où se situe cette vie. amours passées au hachoir des crises entre alcool Paris turf sur champ de courses hippiques et rades improbables où il finit par se réfugier. amours ambiguës  sait-il ce quâil souhaite réellement ? la vie morcelée découpée en tranches ici dites racontées inventées peut-être parfois. ce qui parait certain acquis semble-t-il câest que lâhomme ici se déshabille  se met à nu à vif en danger. là est sans doute la clef de cette littérature que souhaite Alain Guillard. à laquelle il tend depuis plus de trente ans. une lecture exigeante certes, mais la Littérature ne lâest-elle pas. toujours. ?

Jacques Brémond

Alain Guillard, Et nâoublie pas la lumière avant de⦠, édition LâAmourier, 2020, 180 p., 16â¬


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