Funambulisme
#1
Posté 05 juillet 2020 - 01:22
- Jped, M. de Saint-Michel, patricia moles et 3 autres aiment ceci
#2
Posté 05 juillet 2020 - 03:39
Il faudrait.......
- patricia moles, Sinziana, Laurence HERAULT et 1 autre aiment ceci
#3
Posté 05 juillet 2020 - 06:30
Amicalement,
Patricia.
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#4
Posté 05 juillet 2020 - 07:02
Je viens de lire le poème de Kipling, que je ne connaissais pas. La comparaison est flatteuse, merci !
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#5
Posté 05 juillet 2020 - 08:08
J'aimerais tellement me reconnaître en votre poème. Oui, j'aimerais.
Très beau, en tout cas.
Je crois avoir écrit celui-ci, un peu dans le même esprit...
En équilibre
En équilibre
Tient la vie folle
Qui farandole
Nos doux tourments
En équilibre
Jouent nos amours
Ces troubadours
Du sentiment
En équilibre
Le coeur qui bat
Et les émois
De ses vingt ans
En équilibre
Tourne la Terre
Dans lunivers
File le temps
En équilibre
Siffle le merle
Dans l'air gris perle
Plumes au vent
En équilibre
Je marche seule
Sur mon linceul
De sable blanc.
Sinziana Ionesco 2/02/2020
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#6
Posté 06 juillet 2020 - 12:26
J'aimerais tellement me reconnaître en votre poème. Oui, j'aimerais.
Très beau, en tout cas.
Je crois avoir écrit celui-ci, un peu dans le même esprit...
Merci pour votre commentaire, qui me touche beaucoup. Et pour votre très beau poème aussi. Votre merle m'évoque celui de Théophile Gautier :
Le merle
Un oiseau siffle dans les branches
Et sautille gai, plein d’espoir,
Sur les herbes, de givre blanches,
En bottes jaunes, en frac noir.
C’est un merle, chanteur crédule,
Ignorant du calendrier,
Qui rêve soleil, et module
L’hymne d’avril en février.
Pourtant il vente, il pleut à verse ;
L’Arve jaunit le Rhône bleu,
Et le salon, tendu de perse,
Tient tous ses hôtes près du feu.
Les monts sur l’épaule ont l’hermine,
Comme des magistrats siégeant.
Leur blanc tribunal examine
Un cas d’hiver se prolongeant.
Lustrant son aile qu’il essuie,
L’oiseau persiste en sa chanson,
Malgré neige, brouillard et pluie,
Il croit à la jeune saison.
Il gronde l’aube paresseuse
De rester au lit si longtemps
Et, gourmandant la fleur frileuse,
Met en demeure le printemps.
Il voit le jour derrière l’ombre,
Tel un croyant, dans le saint lieu,
L’autel désert, sous la nef sombre,
Avec sa foi voit toujours Dieu.
A la nature il se confie,
Car son instinct pressent la loi.
Qui rit de ta philosophie,
Beau merle, est moins sage que toi !
- patricia moles, Sinziana et Laurence HERAULT aiment ceci
#7
Posté 06 juillet 2020 - 05:16
Merci pour ce partage!
Le merle est à l'image du poète...
- patricia moles, Laurence HERAULT et Diego1111 aiment ceci