Je sors me mélanger à l' aube où
La lune a commencé de fondre.
Les arbres y viennent
D'avant le temps
La terre me porte
Comme tout ce qui voit.
Bientôt revêtir le coeur
De cet obscur donjon par où
L'on se dévoile.
Mais à présent la brise est
Si douce
Il reste une étoile qui roule dans le jour.
Lueurs
Débuté par Grenade, juil. 15 2020 02:21
3 réponses à ce sujet
#2
Posté 15 juillet 2020 - 05:54
... ce poème va si bien avec nos lendemains de feux d'artifices qui stagnent dans les yeux.
- Laurence HERAULT aime ceci
#3
Posté 15 juillet 2020 - 08:26
lorsque je vous lis, je ressens souvent la longe du précipice, quasi imperceptible
transcendée par la beauté du monde qui s'ouvre
beaucoup plus vaste
_tellement plus présent
c'est précieux
et c'est beau
merci
- Hattie et Laurence HERAULT aiment ceci
#4
Posté 15 juillet 2020 - 10:30
Les nuits sont si pâles
En ce moment de l'année
En ce moment de l'année
- Laurence HERAULT aime ceci