Cela...
Il compris enfin et il le sut
Que Cela avait une certaine cohérence
même si Cela grouillait bavardait
Et Cela papillonnait dans l’azur
Cela c’était le temps passé, présent, futur
la vie dans toutes ses extensions
les rêves des Dieux incroyables
Des Dieux que nous sommes
Des Dieux qui cauchemardaient
Entre eux ! Parfois l’Enfer ou le Paradis
Mais la vérité était plus souriante
rien de Cela n’était mauvais
Et il le savait bien cependant
car il était comme un enfant heureux
Cela valait mille sequins d’argent
Dans des cieux très désordonnés
Et lui, avec elle, ils avaient l’or d’un sourire
Cela n’était ni le Paradis, ni l'Enfer
Un monde qui est quasi divin
Celui-là qui est notre petit monde
Ni nécessaire ni suffisant
Car Cela n’était contingent à rien
Le vide absolu, le néant rigolard
Une re-création ex nihilo
Un Paradis pour des myriades de possibles
Cela ! C'était tous ces possibles manifestés
Dans nos choix qui sont trop incroyable
Et du néant, il avait tiré presque rien pour vivre
Un feu d’artifice fait de myriades de rêves
un Paradis artificiel vous me direz !
Oui! Mais bien plus solide que l’ennui
Un artifice dans une éternité vivante
L'éternité ? Celle qui serait voulue par lui
Qui serait sans malheurs ni soucis
Car il avait chassé toutes malédictions
et les vieux démons travaillaient pour lui
Demains comme l'était hier…
Tout est rien … etc.
Le poète jouait avec les mots
comme un vrai Dieu
Laissons les mots vivre
Bruno Quinchez Paris le 16 mai 2003 et le 25 aout 2020