13 réponses à ce sujet

[Julien Hoquet]

Elle était ce regard

Qui se posait sur le monde

Et le monde était son regard

Qui se posait sur moi

 

Elle était la tendresse du monde

Qui marche vers La Vie

Toute la tendresse de la mère

Elle était la mère même

Pour chaque chose du monde

Elle était le monde

Le mien

Elle voyait une souris

Dans l'herbe haute

Quand nous ne voyions rien

Qu'un tableau du douanier

Elle voyait la lumière

Dans le ciel bleu des athées

Elle marchait vers moi

Où nous rêvions ensemble des nuages

Revenus de guerre

Canons épuisés

Le cœur plein d'espoir

Elle était ce regard

Qui roulait sur les choses

Pour mieux les caresser

Et les aimer

 

Si jamais vous passez en Paradis

Vous la remarquerez

Avec ses longs cheveux blancs

Qui cachent ses ailes d'ange

Vous aussi vous l'aimerez

Comme je l'aime toujours

 

Et un jour

Nous serons tous réunis

Dans un Grand Champ de Fraises

À nous faire des mamours éternels

 

Avant que n'arrive la fin du monde

Et alors et encore elle sera ce regard

Qui se posera sur moi ...

[Laurence HERAULT]

Regard tendresse, qui éclaire, regard velours, regard d'amour...

Rien ne sépare ceux qui s'aiment, pas même la mort et ses tours...

[Hattie]

Je ne passerai pas au ' Paradis  ' c'est certain (car il faudrait y croire)

Cependant, que ce regard est touchant par son ouverture au monde :

 

 

Elle était le monde

Le mien

Elle voyait une souris

Dans l'herbe haute

Quand nous ne voyions rien

Qu'un tableau du douanier

Elle voyait la lumière

Dans le ciel bleu des athées

[patricia moles]

Bonjour Julien,

Ce poème et extraordinaire... l'histoire vrai d'un vrai amour... 💛
Nous irons tous au paradis... ceux qui ne savent pas aimer le supporteront-ils?
Ceux qui aiment ne seront pas séparés...💙
Je te souhaite une bonne journée,
Amicalement,
Patricia.

[M. de Saint-Michel]

Quel émouvant - quel lumineux poème d'amour vous nous offrez là!

[Victorugueux]

Une réponse...

 

Là vous avez de drôles d'idées.sur la mort..

Pour moi les morts, c'est chez mes proches

Ils sont surtout des absents au présent quotidien

Et je ne sais pas pour ce qu'il y aura après ma vie

 

Je ne sais pas pour mes rêves et tout mon vécu,

Oui ! On peut croire ! Mais peut être pas n'importe quoi !

La foi ? Elle reste une vision de  la vraie création,

Les artistes ils créent et les croyants ils croient

 

Personnellement, je n'aime pas trop les curés

Avec des choix  comme l'Enfer ou le Paradis

Pour moi la fin de notre monde, c'est pour notre Terre,

Celle là où nous vivons et qui est déjà très abimée

 

Je me méfie  beaucoup sur l'après qui viendra

Il est difficile de croire sur tous ce qui est dit

J'aime  tout ce que dis Jésus mais je déteste Pierre

Et ce monde de guerres, pour des conversions  historiques

 

Le ciel !  Non ! Il n'est pas un monde, de dingues tous puissants

Je sais des myriades de choses, qui sont toutes possibles

L'Histoire n'est pas faites de conquêtes qui s'imposent aux autres

Je sais des rêves ! Mais je n'écris pas le monde de nos lendemains

 

Bruno Quinchez Paris le 6 septembre 2020

[Cyraknow]

La mort du premier, de la première, n'est qu'une séparation toute provisoire. 

Ceux qui s'aiment le savent: l'éternité est leur terrain de jeux.

 

Quel merveilleux et sensible poème tu nous offres là!

Un chant d'amour et de mort où règne la tendresse des amants.

Merci.

[Julien Hoquet]

Regard tendresse, qui éclaire, regard velours, regard d'amour...

Rien ne sépare ceux qui s'aiment, pas même la mort et ses tours...

Merci Laurence pour cette lecture attentive, je sais que vous comprenez chaque mot.

Je ne passerai pas au ' Paradis  ' c'est certain (car il faudrait y croire)

Cependant, que ce regard est touchant par son ouverture au monde :

 

 

Elle était le monde

Le mien

Elle voyait une souris

Dans l'herbe haute

Quand nous ne voyions rien

Qu'un tableau du douanier

Elle voyait la lumière

Dans le ciel bleu des athées

Paradis ou champ de fraises ? Merci pour votre passage toujours apprécié.

Quel émouvant - quel lumineux poème d'amour vous nous offrez là!

Belle sensibilité du lecteur. Je ne vous remercierai jamais assez, M. de St-Michel .

Bonjour Julien,

Ce poème et extraordinaire... l'histoire vrai d'un vrai amour...
Nous irons tous au paradis... ceux qui ne savent pas aimer le supporteront-ils?
Ceux qui aiment ne seront pas séparés...
Je te souhaite une bonne journée,
Amicalement,
Patricia.

Patricia. Gentille Patricia. Merci, merci pour tout et pour tous. 

La mort du premier, de la première, n'est qu'une séparation toute provisoire. 

Ceux qui s'aiment le savent: l'éternité est leur terrain de jeux.

 

Quel merveilleux et sensible poème tu nous offres là!

Un chant d'amour et de mort où règne la tendresse des amants.

Merci.

Les amies nous comprennent. Merci Cyraknow.  Je suis trop ému, ces jours-ci, pour parler . C'est le temps qui pleure. Heureusement qu'il y a la poésie. Merci à tout les poètes de la terre. 

[patricia moles]

Merci Laurence pour cette lecture attentive, je sais que vous comprenez chaque mot.
Paradis ou champ de fraises ? Merci pour votre passage toujours apprécié.
Belle sensibilité du lecteur. Je ne vous remercierai jamais assez, M. de St-Michel .
Patricia. Gentille Patricia. Merci, merci pour tout et pour tous. 
Les amies nous comprennent. Merci Cyraknow.  Je suis trop ému, ces jours-ci, pour parler . C'est le temps qui pleure. Heureusement qu'il y a la poésie. Merci à tout les poètes de la terre.

[William Valant]

Femme, mère et déesse,

Un ange de tendresse, ...

L'amour qu'elle t'inspire 

Est celui qu'elle a dans son regard

Sur le monde, et sur toi ...

 

Très bel amour réciproque , beaucoup de douceur et de tendresse, j'avoue, c'est ce qui me fait craquer aussi ...

 

(I am & I) Will (be.)

[William Valant]

mais bon en relisant le titre, je me dis que le poème a un autre sens: la mort amoureuse ? Les masques, symptomes de notre époque ...
Du coup pas pressé d'avoir son regard posé sur nous ...
WV

[Julien Hoquet]

La poésie dit tout sans rien dire. Merci William de votre passage toujours délicat. 

mais bon en relisant le titre, je me dis que le poème a un autre sens: la mort amoureuse ? Les masques, symptomes de notre époque ...
Du coup pas pressé d'avoir son regard posé sur nous ...
WV

[Sinziana]

Très beau, et émouvant hommage à la femme aimée (mère, amante ?) sur son lit de mort. Au-delà du masque de la mort, il y a toute une vie, toute la vie...
Un regard amoureux, posé sur elle, comme elle le pose sur le monde, c'est tout ce dont une femme a besoin.

[Laurence HERAULT]

Merci Laurence pour cette lecture attentive, je sais que vous comprenez chaque mot.

Paradis ou champ de fraises ? Merci pour votre passage toujours apprécié.

Belle sensibilité du lecteur. Je ne vous remercierai jamais assez, M. de St-Michel .

Patricia. Gentille Patricia. Merci, merci pour tout et pour tous. 

Les amies nous comprennent. Merci Cyraknow.  Je suis trop ému, ces jours-ci, pour parler . C'est le temps qui pleure. Heureusement qu'il y a la poésie. Merci à tous les poètes de la terre. 

 

C'est le temps qui pleure,

Vous avez raison,

Ce n'est pas un leurre

Et c'est de saison,

 

Laissez votre cœur,

Par cette oraison,

Chanter sa douleur

Et sa rédemption.