À L'île-aux-Coudres
Sur la route des épaves
Le fleuve est gris
Le fleuve est sale
Le goéland aboie
Le cormoran grogne
Le temps est ordinaire
Ne vois-tu pas
L'horizon
Qui te fait de l’œil
Qui t’appelle
T'interpelle
À l'île d'Orléans
Le pommier a les bras fatigués
Il offre ses fruits
Aux mendiants de la nuit
Le nez coule, la gorge est une forge
L'automne s 'en vient
Ne vois-tu pas
L'horizon qui t'appelle
Ce destin qui t'interpelle