2 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Inaltérablement la muse dont les flèches
font mouche te sourit Les flèches de ses yeux
tu l'as compris alors que bleus ou noirs les cieux
paradent dans ton coeur où les songes s'ébrèchent

Le soleil peut rougir ou mourir Elle t'offre
une parole à vif en laquelle tu crois
avec un zeste exquis de fanatisme Y croît
une passion moquant les trésors de maint coffre

Car l'indiffère au plus haut pic de vivre l'âme
asservie aux bonheurs qui ne font que passer
sur la scène des jours Oui quel rire glacé
fouaille peaux oripeaux de ce vil mélodrame

Sa voix tu le sais bien enrobée de silence
est comme foudre dans le sein L'on y entend
le cantique païen des sèves du printemps
et le cri catholique épanché de l'absence

Croulez siècles Roulez désirs Elle saccage
en toi les deuils rivés aux chaînes du destin
charnel Ma nuit dit-elle engendre le matin
Et tu brûles ton chant à sa gloire sauvage

[Jped]

"Ni plus ni moins" . Une plus grande exigence est-elle même envisageable?

On peut en douter, et c'est cette exacerbation poétique qui fait la singularité et la force de votre poème.

[M. de Saint-Michel]

"Ni plus ni moins" . Une plus grande exigence est-elle même envisageable?
On peut en douter, et c'est cette exacerbation poétique qui fait la singularité et la force de votre poème.

La Poésie est en quête d'absolu; elle est ce Feu qui brûle toute chose pour en faire de la lumière...

Merci pour votre lecture.