Le bus infini et infidèle
Rentre dans la brume glacée, celle
Qui ensorcelle et expérimente
Mes dix instruments amorphes trempent
Dans le tiède et le gris de l'amiante.
La route infinie et inconstante
Lèche les roues glacées de l'attente
Ce genre d'attente qui ensorcelle
Mes deux photographes sans liesse
Perdent leur objectif et leurs ailes.
Les lampadaires infinis et
Sans éclat, sans lueur, sans toupet
Refroidissent les expériences
Des ces passagers ivres d'attente
Tièdes et gris en dépriminence.
Mais abruptement les sièges se
Dévergondent, à mes yeux, mes doigts se
Réveillent, tapotent, chantonnant
Une air dans un rythme assourdissant
De ce bus qui craque de tout son long
Je jamclube seul mais bienheureux
L'extase du quotidien se révèle
Dans chaque mélodie qui ensorcelle
Le fini de ces climats paresseux.
Jamcluber
Débuté par gab, oct. 05 2020 11:20
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