Ô combiens de chansons, d'histoires sous le ciel,
ailleurs où bien ici de mélodieux poèmes,
musiques enivrantes comme le vin et le miel,
ont éveillé nos corps et nos âmes meurtries,
suscitant du bonheur et apaisant les peines,
parcourant les pensées, les années qui s'égrainent,
les pages impromptues qui font la destinée,
images de l'amour, parenthèses sucrées .
en vers et en douceur, pouvoir toucher son être,
alors avec mon sang, je couche sur ma lettre,
les fruits d'une émotion qu'un regard a fait naitre,
les frissons sur la peau, sur les mains, sous la plume,
un sentiment nouveau, exhumé de la brume,
je vais l'esprit léger en songeant à ses lèvres,
espérant que mes mots inoculent la fièvre,
ce germe de passion qui n'a point de remèdes,
pour les bras d'un amant au cœur noble et tremblant,
que ces beaux yeux appellent irrémédiablement !
Olivier HEBERT