(Largement inspiré par Suzanne de Leonard Cohen)
Lydianne t'emporte près d'elle
Aux coins des arbres, des festins
Vous humez l'eau de la rosée
Vous comptez les gens au parfum
La journée infini attend
Que vous ayez refait le monde
Pour vous rappeler à son ordre
Si loin des pensées vagabondes
Qui vous enferment et vous rapprochent ;
On aurait dit deux amoureux
Qui regarde les nuages et
Leurs pensées, seulement à deux
Perdues dans les ondes rêveuses
Et tu veux rester avec elle
Et tu veux perdre ton chemin
Car tu sais qu'elle te suivra là
Où aucun raisonnable destin
N'a jamais mis les pieds
Et l'univers est un pécheur
D'avoir attendu tout ce temps
Entre les guerres et les erreurs
Pour vous sortir des tours du vent :
De bois humide vos coeurs gris
Refusaient cierge et allumette.
Et il dit : l'humanité pèche
Depuis si longtemps je regrette
D'être aveuglé, ce temps qui passe
Me fait tourner jusqu'aux planètes.
Vous, seuls, les derniers voyants
Niksennez au-delà du ciel
Quand il s'écoule à l'infini
Et tu veux rester avec lui
Et tu veux perdre ton chemin
Car tu sais que tu le suivras
Où aucun raisonnable destin
N'a jamais mis les pieds
Maintenant Lydianne te prend
La main pour mieux voyager
Elle t'emporte près du lac
Du bois, du feu, des pluies d'étés
Habillée de roses et de jasmins
Tu ne peux plus résister
À son visage ensoleillé
À son charme, à son teint miellé ;
Il y a des héros dans l'aube
Des enfants même au crépuscule
Et c'est Lydianne qu'ils évoquent
Quand ils se voient minuscule
À ne rien faire d'autre qu'aimer
Et tu veux rester avec elle
Et tu veux perdre ton chemin
Car tu sais que tu la suivras
Où aucun raisonnable destin
N'a jamais mis les pieds
Niksenne
Débuté par gab, oct. 18 2020 02:20
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