D'une oeillade furtive,
Mélancolique, ou triste.
D'un clin maliceux, fripon ou coquin.
D'une larme sucrée, salée,
Je murmure du battement de mes cils.
Pour une voix jadis disparue;
Secondée par un balai.
Balai de paluches gracieuses.
Ainsi font, mes petites marionnettes.
Je baragouine de mes menottes virevoltantes.
À la névrose du pouls;
Face à l'excès de circonstance.
Prenant de front les avalanches d'émois.
Sans tenir les comptes;
Ni réclamer quelconque justice;
Je chuchote des pulsions de mon coeur.
Façons de parler...
Débuté par decker, oct. 21 2020 01:20
3 réponses à ce sujet
#2
Posté 21 octobre 2020 - 02:42
frontalité à la fois fragile et forte __ très troublante
et des points d'appui que l'on sent authentiques _
#3
Posté 22 octobre 2020 - 08:30
Il y a des poèmes qui laissent sans voix, celui-ci vous la redonne, un commentaire en clin d’oeil que vous apprécierez à sa juste valeur
#4
Posté 22 octobre 2020 - 06:55
Bonsoir,
Heureux de lire que la voix vous revienne.
J'apprécie ce clin quelque soit la valeur que vous pensez lui accorder, sachant que tout a une grande valeur.
La grandeur e cette valeur est intimement liée à celui qui la juge.
Le fait d'avoir pris le temps de lire et de commenter fait état de la grandeur de la votre ;-)
Merci
- Escamillo Cavradossi aime ceci