Voyant un je obscur
Je m'assoupis
Je m'assieds entre nous et vous
Je m'allonge
Je ne sais pas vraiment
Je suis la vague
Là les poissons coulent
Parler anglais de loin oui
Il fait fruis dans le ciel
Il décline dans mes cheveux
Délunent les doudounes jaunes
Les bancs qui fonctionnent
Je jeûne un peu mais pas tout à fait
Quand les oiseaux perchés
Au milieu du lac
Sur les tuyaux
Entre les arbres au loin
Dessus le cygnes
Et les parents pressés
Je change de main
À moitié ambidextre
Un quart de fortune
Un dixième de futur
Tu luis lui tue
Le reste bicyclette
Encore trois-quarts d'heure
Maman semblable
Au chien donc pas tout à fait
Traine Arsène
Ardeur du correcteur
Ardeur de la jeunesse
Ardeur du dire
Ardeur d'écrire
Ardeur de l'heure
Unique
Une heure de l'art
Éthique
Responsable dit-on
Dit-elle
Vous désespérez
Lolelolelolelo
Crier fort en juin
C'est 140 balles
Pulser ses poumons
Diagonaliser ses pédales
Sentir le vent et le monde
Sentir lui
Sentir elle
S'en tirer
Le
Chaperon de travers
Des vieux marchent entre les arbres
Fourmi pissenlit frontière
Des arbres
Je présage
Une canicule
Je me fait mal
À subir
Le souffle de son souffle dans mon dos
Et dans mon souffle
Soufflez je crois que je suis rouge
Je suis peu regardant sur les modalités
Je m'éclaire à la lanterne
Ils s'éclairent à l'insouciance
Il faut beaucoup beaucoup d'apprentissage
quand on apprend
Il faut essayer
De tourner les pédales
Je perds
L'Italie
L'Espagne
Il faut que je croisse
Entre les rats et les tulipes
Doit-il toujours décider ?
Ou faut-il parfois attendre ?
Ce masque qui me dévisage
Doit-il dire quelque chose ?
Ce vélo
Parti
Sanglé
Par terre
Sanglant
Sans retenu
Il a fruis lui aussi
Il subit lui aussi
Sans système nerveux ?
Mais voilà qu'illumine
Sans quinine et sans soucis
Doudoune rouge.
Que de doudounes !
Les prés sont début de soleil
Les briques sont coucher de soleil
Fin de soleil
Les lancers de dé
Le facteur
La doudoune rouge
Faut dire que je suis humain.
Tremblant
Il court
Elle aussi ils se percutent
Percussion soumission chaos général
Ses jambes puissantes et ses yeux de tigresse
Ses fesses charmantes et son teint pâle
Rien à faire
Seul l'accent de travers
Les sourcils circonflexes
La tante a tenu un peu
Le rouge trop loin
L'espoir fait vivre
Le vert fait lever
Les culs
Les discussions
Les enfants
Les solitudes
Dans le ténèbre de l'air
L'oxygène obombre le pré
Glace aussi
Tempère et déteint
Froid c'est froid
Il n'y a plus de détour
Il y a la moitié.
Qu'est-ce que je peux encore bien regarder !
La moitié c’est beaucoup
C'est encore ce que j’ai vécu
Mais avec les doigts pleins
Las
Mes doigts éreintés et vidés
Par la tâche tournée en cercle
Concentrique
Centré en tes désirs
Le creux moelleux
Parois fameuses
Suintant l'amitié
Pelant de naïveté
Mes doigts fatigués
Décimés
Je les dépose
Les réchauffe
Une heure c'est court
Pour décrire ce que je vois
Mais mes doigts amorphes
Ne sont pas d'accord.
Chronique d'une plage francilienne
Débuté par gab, nov. 04 2020 04:45
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 04 novembre 2020 - 04:45
- le hamster, caillou caillasse, Hattie et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 05 novembre 2020 - 06:00
eh bien voilou voilou c’est tout vu c’est tout vous tu
quand c’est pas clair c’est qu’il y a un vous tout
caché dans les détails……….
c’est rieux, surréaliste, proche de l’entour, sans entourloupette
quand je lis j’ai l’impression d’être bien calée contre un coussin à mémoire de forme
__ ça vaut bien tous les messages massages du monde
- patricia moles et gab aiment ceci
#4
Posté 06 novembre 2020 - 06:40
Beau tableau, évocateur, on s'y croirait.
Je me revois sur les bords de Marne
Cet été mourrant
A vélo
Je me revois sur les bords de Marne
Cet été mourrant
A vélo
- patricia moles et gab aiment ceci