Dans les cuivres de l'équinoxe
Un ballet de créatures insolites
Agite le couchant
Imperceptiblement le cortège s'ébroue
En une aquarelle mouvante
Un point lumineux semble faiblir au lointain
Tirant sa longue traine vers une nuit profonde
Surprenants dégradés de mauve, de rose et de lilas
A l'orée du bosquet
Déjà l'orchestre plie ses instruments
Entre deux silences quelques trilles s'envolent
Mésanges, sitelles et verdiers
Accordent aux passants
Un crépusculaire final
Vers le Sacre de l'Automne
Sensations multiples pour un apaisement paradoxal
Jouissance ineffable, salutaire écho
Le mystère de notre âme incessamment renouvelé