Automne confiné
Automne aux feuilles d’azur
Qui refusent de tomber.
Les visages masqués
M’apprennent
La force d’un regard,
Le mystère d’une voix.
Automne aux tristes pluies
Coulant à ma fenêtre.
Je mesure chacune
Des gouttes de temps
Qui me perdent loin de toi.
La saison des pensées
N’est pas le printemps,
Disent les fleurs nichées
Dans les creux que ton absence
Sculpte au fond de moi.
Pensées d’ocre et d’ambre
Sur la palette des jours,
Pour peindre et repeindre
Une mémoire aimée,
Une forme de toi,
Qui console.